Dans ce contexte inédit, de multiples défis sont encore à relever pour sortir de cette période de convalescence post-Covid. Néanmoins, malgré les séquelles économiques et financières laissées par la crise, plusieurs nouvelles peuvent inciter à l’optimisme.
"Si les périodes de sortie de crise sont souvent des phases délicates pour les entreprises les plus endettées (et donc les plus à même d’être freinées dans leur phase de reprise), force est de reconnaître que les directions financières et de trésorerie peuvent aujourd’hui compter sur plusieurs atouts dont elles ne disposaient pas forcément par le passé. Explications.
Une transition “tout en douceur”
Certes, l’arrêt des mesures de soutien à l’économie n’est pas vraiment une bonne nouvelle en tant que telle pour les entreprises en difficulté, toutefois, contrairement à ce que pouvaient laisser craindre les niveaux d’endettement des États, l’arrêt des aides ne sera pas brutal.
Conscientes de l’importance de soutenir le tissu productif en cette période de convalescence, les banques centrales poursuivent en effet leurs politiques monétaires accommodantes afin de garantir des conditions de financement et de refinancement attractives pour les États, dont par rebond les entreprises sont amenées à bénéficier.
Peu préoccupé par une éventuelle remontée prochaine des taux d’intérêt, l’État français (tout comme l’ensemble de ses homologues de la zone euro) a donc choisi de ne réduire l’ampleur de ses dispositifs d’aide que de façon très progressive afin que les entreprises ne se retrouvent pas livrées à elles-mêmes du jour au lendemain.