Rolling forecast, simulations et reportings : Les incontournables à la loupe.
"Après l’épisode Covid, le plan de relance, la Guerre en Ukraine, la faiblesse de la monnaie unique, on constate une hausse des prix des matières premières et de l’énergie.
Si pendant plus de 30 ans, l’inflation est restée basse, elle a atteint dès 2022 des niveaux impressionnants : plus de 7% en France1 , 9% en Allemagne et même 20% dans certains pays de la zone euro.
Les banques centrales, attachées à la stabilité monétaire, ont au début considéré que le phénomène ne serait que passager.
Mais le niveau d’incertitude augmentant, le potentiel de croissance est réduit : plus l’inflation est élevée, plus la rentabilité des investissements est difficile à estimer et une baisse de leur volume est à craindre, fragilisant ainsi toute l’économie. Les entreprises doivent faire face à ce nouveau contexte tendu, qui n’est pas un épiphénomène mais semble bien s’installer durablement. C’est d’ailleurs le premier risque énoncé par les ETI et les grands groupes, selon l’étude PWC 2023 des Directeurs Financiers. Est-il encore possible d’adapter une fois encore ses processus de gestion dans cette instabilité générale ? La prévision de trésorerie demeure-t-elle un gage d’anticipation ou serait-elle une utopie quand prévoir demain devient si complexe ?
Revoir l’horizon et la fréquence de mise à jour de sa prévision, adapter son reporting via l’analyse de nouveaux KPI, et systématiser les scenarios sont de bonnes pratiques pour maintenir la performance financière. Les DAF et les Directeurs de la Trésorerie et du Financement doivent plus que jamais avancer main dans la main vers une vision cash globale."
